Vous ne valez que les gains réalisés aujourd'hui. Seulement. Et surtout n'oubliez pas que votre valeur est recalculée chaque jour.
Lundi 9 Décembre 2013
Vous ne valez que les gains réalisés aujourd'hui. Seulement. Et surtout n'oubliez pas que votre valeur est recalculée chaque jour.
Lundi 9 Décembre 2013
Cela devient une évidence. Il n'y a plus de prix de référence. On découvre deci delà des fonds d'hôtels qui se vendent 1,5 fois le Ca et d'autres 3,5 fois le Ca. Les fondamentaux ont volé en éclat. Chacun y va de son refrain et certainement chacun a raison, ou au moins ses raisons. J'ai même vu dernièrement une banque qui faisait le prix. Incroyable. C'est même elle qui dictait le nombre de réceptionnistes qu'il fallait. Du jamais vu. Je vois aussi des acheteurs qui font le prix en fonction de leurs apports. C'est énorme. Entre les doux rêveurs qui croient que, entre les faux illusionnistes qui pensent que, avec les dicteurs de lois qui disent que, on n'est pas sorti de l'auberge. Remarquez, je n'ai jamais dit qu'un hôtel avait un prix convenu fixe. Mais de là à avoir des écarts types de ce genre, on perd le sens du vent. Bon grè mal grè, je distille néanmoins mes conseils, et comme acheteurs et vendeurs sont à l'écoute, je ne désespère pas.
Dimanche 8 Décembre 2013
Cela devient inquiétant. Ca craque de tous les côtés et la jacquerie gronde. Après la révolte des pigeons, des poussins, voilà les bonnets rouges. On annonce les bonnets verts et demain, vous verrez les commerçants et artisans, qui commencent à se réunir en groupuscules, deviendront les bonnets bleus. Bleu comme la république certes, mais pas du bleu azur de l'espérance, mais bleu terne comme celle du poujadisme. L'état croule sous les dettes et il est en faillite. Irresponsables sont les socialistes et leurs mépris, leurs ignorances, leurs incompétences sont devenus de ridicules à risibles. Et nous derrière les barreaux de l'impôt pour engraisser un état nonchalant, tous les jours nous nous battons et nous travaillons. 80% des gens pensent que les impôts n'ont pas augmenté, se satisfait un socialiste, mais il oublie de dire que les 20% qui pensent le contraire, n'en payent pas. Un ministre a déclaré récemment "Il y a potentiellement une reprise qui est en train de s'inscrire". Tous les jours, ils dérapent sur les mots et sur les faits. Où se trouve donc notre pays ? Coincé entre deux taxes ? Non, il faut continuer d'entreprendre, d'investir, de réussir, mais c'est certain, cela sera sans eux, sans les étatistes, sans les fainéants, sans les autres.
Lundi 4 novembre 2013
Décidemment, le mot rentabilité n'a pas la même signification chez tout le monde. Revenons au grand principe. Le Rbe ou Résultat Brut d'Exploitation est bien ce qui reste dans la poche de l'exploitant. Pas besoin dans les hôtels de se lancer dans des calculs de variation de besoin en fonds de roulement, car le delta entre paiements clients et fournisseurs est non significatif. Ce Rbe s'apprécie après loyer si on achète le fonds. Ce Rbe sera donc le total de quatre choses : la somme dédiée au remboursement de la dette, le salaire chargé des dirigeants, le bénéfice, et l'impôt.
En aucun cas, comme je l'ai vu, on ne peut simplifier le schéma en disant que seul le bénéfice après impôt définit la rentabilité de l'affaire. Cela est ridicule, car ce bénéfice est un arbitrage entre dette (apport et emprunt), impôt (revenu et sociétés), salaires.
Exemple : j'achète 1200 un hôtel et j'apporte 500 et j'emprunte 700 pour un hôtel qui fait 500 de Ca avec Rbe de 200 après loyer de 50. Si j'élimine un salaire dirigeant minimum à 40, il me reste 160 pour le reste. Mon emprunt de 700 me coûtera 110 en sortie de trésorerie et il restera un bénéfice avant impôt de 50. Quelle est ma rentabilité ? 50 ? Non car celle ci est faciale alors que mon effet de levier (le fait de lever un emprunt) est réel. Ma rentabilité faciale d'abord aurait été changée du tout au tout si au lieu d'avoir apporter 500, j'avais apporté 1000. Dans ce cas, mon bénéfice avant impôt aurait été de 130. Quelle est ma rentabilité ? 130 ? Non, toujours pas.
On voit bien que seul le Rbe permet de visualiser l'espace financier qui permet à tout acheteur de couvrir dette, salaire et bénéfice. Ne faites pas trop de calculs, à la fin, on intellectualise tout et trop.
Dimanche 27 Octobre 2013
Au début, on les disait incompétents. Les résultats le prouvaient. Remarquez, ils n'y étaient pas toujours pour quelque chose, vu le contexte économique. Après, comme rien ne s'arrangeait, on a commencé à avoir des frissons, car ils ont dogmatiquement imposé leur loi avec des taxes, des surtaxes, des nouvelles taxes, des anciennes taxes. Une pluie. Mais rien n'y faisait, la pluie tombait et les orages des mauvaises nouvelles étaient toujours là. Ce qui était bizarre, chez ces gens là, c'est qu'ils n'étaient jamais d'accord entre eux. Quand l'un disait quelque chose, son ami d'hier disait le contraire. On parlait de cacophonies, de couacs. On en a même vu un piquer dans la caisse et un autre enfiler une barboteuse. Ils faisaient des choses bizarres. Mais c'étaient des humanistes. Ils n'aimaient que le service public et les étrangers. Les riches, c'était sale pour eux. L'entreprise, ils n'y comprenaient rien car ils ne savaient même pas que cela existait. Ils ont mis en place des plans de restructuration pour fausser les chiffres du chômage mais ca ne marchait pas. Alors, ils ont mis d'autres plans en place pour embaucher dans le public. Cela ne marchait toujours pas. Un jour, on y a cru, mais c'était le téléphone qui était tombé en panne. Un autre jour, un des chefs ou le chef qui n'était pas très populaire, a eu une grande idée. Il a décrété la pause fiscale. Car, il voyait bien que les gens n'en pouvaient plus. Mais chez ces gens, comme c'est le dogme qui marche et pas autre chose, cela a fait vite pschitt. Alors deux secondes après, cela a été une nouvelle pluie, mais les gens riches, il faut le savoir, eux ils sont à l'abri. Donc, tout le monde a été trempé. Aujourd'hui, ils ont mis des taxes rétroactives en place. Même les grands sorciers humanistes n'en reviennent pas. Ils vont l'enlever car, il faut que je vous dise, ils aiment bien faire peur, faire un pas en avant, un en arrière, comme cela ils n'avancent pas. Pour cela, on les appelle des mous, mais des humanistes mous, ou des fous mous humanistes. D'autres disent dans le monde des commerçants et des entreprises, qu'on les surnomme les dangereux, les incapables, les charlots. J'ai même entendu un jour quelqu'un dire que c'étaient des socialistes. C'est grave de dire cela, mais quand même, maintenant, je me demande en fait si ce ne sont pas des communistes voilés qui ont honte, car au moins eux, les vrais communistes, ils ont du courage.
Samedi 26 Octobre 2013
Combien d’économistes marxistes faut-il pour changer une
ampoule ?
Aucun. Elle porte en elle les germes de sa propre révolution. On croit entendre les communistes réactionnaires ou les
écologistes !
Combien d’économistes néoclassiques faut-il pour changer une ampoule ?
Ca dépend du taux de salaire d’équilibre. Cà, c’est du pur sucre Droite bien de chez nous !
Combien d'économistes keynésiens faut-il pour changer une ampoule ?
Huit. Un pour changer l'ampoule et les sept autres pour maintenir toutes les
autres choses égales par ailleurs dans la pièce. Pas la peine de savoir que ce sont les socialistes qui
auront donc embauché 7 personnes. Et que nous les paierons justement à ne rien
faire.
Combien d’économistes de l’école libérale faut-il pour
changer une ampoule ?
Aucun, si elle doit être changée, le marché s’en chargera.
Voilà, vous venez de comprendre enfin la vérité !
Mardi 8 Octobre 2013
On dit beaucoup de choses sur le marché. On me site tout le temps le "fameux hôtel" qui faisait 400 k€ de Ca et dont le fonds s'est vendu 600 k€. Ou alors on me parle "d'un sublime hôtel" qui fait 800 k€ et qui va se vendre 600 k€. Ou encore, on me reparle de ce "magnifique hôtel" qui faisait 500 k€ et qui a été vendu 4.000 k€. Ohlala ! Dites moi, au moins, on peut dire que dans les prix d'hôtels, il y a du yield. Non restons sérieux un moment. Un hôtel a un prix. Restons hors paris et hors zones comme Biarritz, Cannes, Saint Tropez etc. On ne peut comparer que des choses comparables. À un prix de vente, on doit ajouter tous les frais de remise aux normes, tous les frais qui paraissent indispensables pour le faire tourner, tous les frais pour le recommercialiser. Mais, on doit avant tout, comprendre sur quel emplacement on est. Car rien n'est plus grave de perdre son temps à superposer des situations qui n'ont rien à voir entre elles.
Par exemple, j'ai un hôtel sans mises aux normes, sans rénovation, avec un bel appartement, un loyer de 11%, et qui fait un très beau To, il vaudra 2,5 fois son Ca au minimum. Si cet hôtel se trouve les pieds dans l'eau, sa valeur va monter. Plus, il y aura un des facteurs pré cités manquants, plus sa valeur sera abaissée. Je m'explique. Si l'appartement n'est pas là, il va falloir prendre des veilleurs de nuits et se loger, s'il faut faire tant de travaux pour la mise aux normes idem, s'il faut recommercialiser la boutique, boum il faut en tenir compte, si il y a une partie de restaurantion, il faut enlever ce Ca du multiplicateur etc etc.
Rien n'est gravée dans le marbre, mais retenez cette base de 2,5 fois le Ca pour un fonds. Mais je rappelle souvent que sur un bel hôtel, rien n'empêche de le trouver à 2,25 ou 2,0 car telles ou telles circonstances, du genre volonté des propriétaires, ou du genre baisse du Ca, ou du genre opportunité car les emprunts sont terminés, sont actuelles.
Pour un murs et fonds idem. La valeur est de 4,0 ou de 4,5. Mais tout dépend de sa situation, bien que des murs d'hôtels généralement seront toujours des murs d'hôtels. Mais on voit des 3 fois car il y a en travaux 1 ans de Ca à faire. On voit des 5 fois car justement on est pieds dans l'eau et que les frais de peinture, on a beau les chercher, on ne les trouve pas. Tout hôtel a un prix basé sur des raisons qui ne sont peut être pas celles de l'acheteur.
De plus, les seuls prix de référence ne seront jamais les prix demandés, mais bien les prix achetés. Combien de fois, j'ai vu des hôtels ou le prix demandé était de 100, pour se terminer à 75. Et puis autre chose, ce n'est pas l'apport qui fait le prix. On peut ou on ne peut pas l'acheter. Encore une fois, si parfois on croise des hôtels hors prix, c'est soit une attente de pigeon, soit un prix de non vente, soit une attente de coup de coeur, soit un hôtel déja acheté à la base trop cher. Et puis dans l'autre sens, si on croise un hôtel pas cher, méfiance, méfiance. Tout peut s'expliquer certes, mais généralement, il y anguilles sous roches. Dans la plupart des cas heureusement, l'acheteur est heureux. Pour être heureux, pas d'anguilles et pas de pigeons.
Dimanche 6 Octobre 2013
On pourrait dire trop sur tout. Trop c'est trop. Tiens donc. Tout coûte mais là c'est trop. Tout est reglementé mais là c'est trop. Ne parlons pas de la paperasse, car là cela devient aussi difficile d'acheter un hôtel qu'une multinationale. Trop d'impôts, trop de taxes, trop de surcharges, trop de charges salariales, trop de freins, trop de questions. Vous voyez un banquier, et on a l'impression que c'est l'affaire de trop. Vous voyez une norme, personne ne la lit en détail, car c'est trop. Personne ne connaît les lois fiscales et comptables car elles se sont empilées les unes sur les autres. Trop c'est trop. On aurait voulu la simplicité, on a eu la complexité. On aurait voulu comprendre tout, mais il y a trop à comprendre. On aurait voulu tout simplement anticiper, mais en fait comme c'est trop, on arrive même pas à gérer. Trop de pressions. Trop de dépressions. Trop de trous. Trop de marché qui nous inonde. On a perdu le cap du bon sens, et quand on le retrouve, ou quand on pense l'avoir retrouvé, l'État des socialistes écologistes, donc celui des gens qui haissent l'entreprise, vous rattrape parce que vous êtes de trop. Vous qui pensiez, sachez que quelqu'un au gouvernement veut justement que vous ne pensiez pas. Ils disent que vous en faites trop, que vous gagnez trop d'argent, que vous êtes des méchants. Je vous le dis, quand même, mon combat comme le vôtre, pour la liberté d'entreprendre, celui là, ce n'est pas un combat de trop, car nous sommes trop nombreux et que eux, ils sont de trop.
Samedi 28 Septembre 2013
Ils ont beau dire, personne n'en sort indemne. Quand on entend un ministre dire qu'il ne va plus y avoir de hausses d'impôts, on se fout de nous. Ils sont tellement hauts qu'on ne sait plus comment les augmenter. Eh bien si, les énarques nous ont retrouvé encore des sauts de niches. Cela devient une obsession chez les technocrates de gauche, comme s'ils voulaient la mort des entreprises et des petits commerces. À ce niveau là, ce n'est pas une obsession, c'est un dogme. À en revanche, pour le secteur public, pas de petite misère. Au contraire. Comme si la pire des Russies devenait un symbole vivant. Tout pour l'État. Mais messieurs les obsédés, continuez, vous allez crever, car on va tous crever. Ou encore mieux, ceux que ne vouliez pas, vont arriver. Les malheureux, les désoeuvrés, les taxés et les sur taxés, les laissées por compte, tous ces gens là sont des millions. Alors continuez à surprotéger votre secteur public, vous verrez, un jour arrivera où la grève de l'impôt balayera tout sur son passage. Savez vous, qu'ils ont tellement taxés, que les rentrées fiscales diminuent. Ridicule. Savez vous qu'ils ont tellement découragés, qu'on crée de moins en moins d'entreprises viables. Ridicule. Savez que les banques sont tellement ravagés, qu'on prête de plus en plus diffcilement. Ridicule. Tout le monde tremble devant l'incohérence et l'inconstance politique, financière et fiscale de l'État. Si vous saviez ce que disent les chefs d'entreprise de vous, vous auriez honte. Mais c'est vrai vous êtes sourds et incompétents. Vous êtes ridicules.
Dimanche 15 Septembre 2013
Edmund Phelps, prix Nobel d'Économie en 2006, vient de sortir un livre portant sur la perte de la clé de la satisfaction des besoins humains. Pour lui, la crise de l'innovation est à l'origine du déclin. Il parle non pas d'innovation partielle, mais d'innovation globale, qui touche tous les secteurs, tous les individus. La survie est là parce qu'il y a encore des soubresauts, mais on n'invente plus selon lui de nouveaux produits révolutonnaires en permanence qui augmentent la croissance. Le mal vient aussi de la contre culture qui défie l'éthique du travail. Le court-termisme est apparu et cette notion sociologique ou économique a poussé à la faute certaines institutions à se défaire de leurs objectifs long terme et a entraîné l'entreprise dans une recherche de rentabilité immédiate plutôt que dans l'investissement. D'après l'auteur, l'Ouest vit une véritbale tragédie car elle a perdu la clé de la "bonne vie". À méditer.
Samedi 31 Août 2013
Je vous invite à lire le livre de Rodolphe Durand, professeur de stratégie à HEC. Dans le Journal le Monde, Antoine Reverchon en a fait une superbe synthèse.
Selon Rodolphe Durand, la perte de sens est devenue une évidence. Par exemple, "lorsque les salariés subissent les conséquences des décisions stratégiques de dirigeants financiers anonymes et lointains". Par exemple aussi "lorsque l'effondrement des grands instruments de la pensée (partis politiques, syndicats, églises...) n'a pas été compensé par l'engagement dans d'autres desseins."
"Cette perte de sens serait, au choix, le symptôme d'un écrasement de l'individu par des logiques d'organisation qui échappent aux volontés humaines, ou au contraire le symptôme d'un individualisme forcené que ne parviendrait plus à canaliser ou à fédérer aucune forme organisationnelle."
Pour l'auteur, les individus vivent en réalité, sans forcément l'exprimer consciemment, dans l'expression permanente de sens donné aux réalités des objets et des actions qui les entourent. Cette redécouverte de la sociologie par la "science managériale" réaffirme dans nos temps de scepticisme, la possibilité de connaître et d'agir. Message d'optimisme. Ou simplement prisme à deux temps. Nouvelle harmonie à trouver. Les choses ont changé, et je pense que les ruptures sont encore plus complexes que cela.
Samedi 24 Août 2013
Je vous le fais dans le désordre. Le déficit de la France fin juin se creuse mais si on enlève les éléments exceptionnels, ca va. Le chiffre de la croissance du deuxième trimestre de 0,5% est une surprise par rapport au 0,2% attendu, mais attention, il est provisoire. À tel point provisoire, c'est que Bercy veut revoir à la baisse ses prévisions sur 2014 (0,8% contre 1,2%). Mais si la croissance revient, ce n'est pas le cas de l'emploi. On nous dit que le moral des chefs d'entreprise va mieux, mais il n'avait jamais été aussi bas. Imaginez vous, il est de 23%. 80% des patrons français anticipent un vrai retour à la croissance en 2016. Pire, 87% des patrons jugent le gouvernement mauvais. Alors, oui comme beaucoup, je ne veux plus qu'on me parle de hausse d'impôts, je ne veux plus qu'on me dise que les fonctionnaires peuvent se metre en grève parce que leur salaire n'est pas augmenté, je ne veux plus qu'on me traite d'ignorant, je ne veux plus qu'on me parle sans savoir, je ne veux plus qu'on me mente, je ne veux plus qu'on raille sans cesse les patrons, je ne veux plus qu'on alimente sans discontinuer les ragots à la gomme, je ne veux plus rien.
Enfin si, je veux, nous voulons un gouvernement qui dise où on va, comment on y va, et qui enfin reconnaisse une fois pour toutes, que la grande richesse d'un pays, cela s'appelle l'Entreprise. Pas le reste. Car qui dit entreprise, dit entrepreneur, et qui dit entreprise, dit emploi. Voilà.
Jeudi 22 Août 2013
À écouter hier Georges Panayotis du Groupe Mkg sur la situation hôtelière en ce moment, tout ne va pas si mal. C'est ce que je vous disais ! Les moyennes de moyennes sont troublantes et on arrive à donner aux gens qui écoutent une fausse information. Mkg souligne "toutefois que les tendances des derniers jours analysés montrent une remontée des indicateurs." Et il ajoute : "L'embellie constatée en fin de mois devrait néanmoins s'amplifier en août, notamment avec le retour des clients moyen-orientaux après le ramadan". Il a du répéter au moins dix fois dans son interview que les clients arabes allaient arriver. Je vous laisse seul juge même si personne n'est logée à la même enseigne là-dedans, mais quand même allez expliquer ces décalages à l'hôtelier qui rame dans son coin. Je préfère la vérité des premières remontées des fédérations départementales Umih qui notent une baisse de 10% du taux de fréquentation dans le secteur de l'hôtellerie-restauration en juillet. Baisse parfois allant jusqu'à 30%. Je sais je me répète. Ce ne sont pas ceux qui savent le mieux parler qui ont les meilleures choses à dire.
Vendredi 2 Août 2013
Hôtel Best Western Montgomery à Pontorson Mont Saint Michel
http://www.hotel-montgomery.com/
Mercredi 31 Juillet 2013
Depuis quelques mois, je regardais les fameuses études des cabinets de conseils en hôtellerie. Toutes ces études disaient que le marché se tenait grosso modo. Or je connais le miracle des moyennes de moyennes, mais les conclusions étaient tellement en décalage avec ma réalité, que je me disais, au fonds, que certains ramaient, d'autres s'en sortaient bien, et qu'au final on était dans la moyenne. Mais deux syndicats hôteliers ont publié ces derniers jours une première estimation de l'avant-saison et de la saison 2013. Entre crise économique et météo compliquée, le constat est plutôt négatif. Moi je parlerais de signaux plutôt alarmants. On parle dans certaines régions de France d'un recul de l'ordre de 30%, à l'exception des exceptions. Les réservations sont compliquées, parfois catastrophiques, pour la saison, et la météo n'est plus la seule responsable. Oui la crise est là. Les Français dépensent beaucoup moins et les Étrangers restent moins longtemps. Et là encore, pas besoin de chercher la moyenne, car Paris tire vers le haut, et la Province dégringole. De plus, les concurrences deviennent déloyales. Il n'est pas rare de voir et je le constate des régions à l'arrêt. Tout devient plus difficile et il faut vraiment aller chercher les clients un par un. Ce n'est pas parce que le chef a dit que c'est reparti, que c'est fait. La reprise, quelle méprise !
Lundi 29 Juillet 2013
A force de faire le tour, le retour et le détour de l’économie, je me suis rendu compte que la seule règle économique intangible était celle de l’offre et la demande. L’une ne peut exister sans l’autre. Pas d’offre donc pas de demande. Mauvaise offre donc mauvaise demande. Pas de demande donc offre nulle. Demande hasardeuse, offre à rectifier. Le prix se trouve être la seule résultante du croisement. À y regarder de près, tout se résume à cela. Perfections et imperfections des acteurs ou des marchés se retrouvent comme des données endogènes. Idem pour la concurrence parfaite ou imparfaite, idem pour la transparence des acheteurs ou des vendeurs, idem pour l’atomicité soit un nombre d’acteurs suffisamment importants pour agir, idem pour l’homogénéité des produits ou des acheteurs, idem pour la mobilité des facteurs travail et capital, et encore idem pour le libre accès au marché. En réalité tout cela pour dire, que le monde imparfait est inclus dans l’offre et la demande.
Le marché de l’hôtellerie est un micro marché où les règles sont les mêmes qu’ailleurs, et tout se trouve dans l’offre ou la demande. Offre et demande : hôtel bureau donc plus cher qu’un hôtel restaurant. Et si on continuait : bord de mer, normé, appartement, soleil, centre ville, belle demeure et le reste. Plus je demande, plus je coûte cher. Moins je demande, moins je coûte cher. Rareté, exception, normalisé, confort, météo, simplicité managériale etc. Offre et demande. Si tout le monde cherchait des hôtels restaurants, les hôtels bureaux vaudraient moins chers, si tout le monde cherchait des hôtels sans appartement, les hôtels avec un grand appartement vaudraient moins chers. Ah si le soleil faisait moins rêver, le pluie vaudrait chère.
Mardi 9 Juillet 2013
Il n'y a pas de fin quand le trop de tout tue tout. Regardez maintenant ce qui se passe au niveau des vendeurs. On constate que les non vendeurs exagèrent sur le prix. Parfois, on voit des hôtels avec des prix affichés hors normes. Je veux bien que certains produits méritent le détour et c'est souvent justifé parce que l'hôtel est exceptionnel, parce que l'appartement l'est tout autant, parce que la mer et le soleil sont au rendez vous. Ok. Mais de temps en temps, les vendeurs pourssent le bouchon un peu loin. Cette manière de ne pas coller aux prix de marché est déconcertante. D'abord qu'est ce que c'est le prix de marché ? On revient sans cesse sur les notions de prix et de valeur. Réalité vendeur, réalité acheteur, réalité du marché. Pas facile de comparer des produits non comparables.
On peut demander 110 pour avoir 100, mais quand on demande 140 pour avoir 100, on a un trop grand décalage entre l'espérance de gain et une demie réalité. Trop de Prix tue la Valeur. D'abord, il n'est pas faux de constater qu'au fur et à mesure du temps, et de la prise en compte de la nécessité de la vente, le prix affiché devienne 130 puis 120 puis 110. Attention donc aux prix de vente trop bas ou au trop hauts, parfois, cela agace, cela ne fait rien avancer du tout, et en définitive, le marché l'emporte. La plupart du temps, le prix payé est en dessous du prix affiché, et c'est ce prix qui fera le marché. N'oubliez pas quelque chose : le marché a toujours raison. Mais parfois aussi, c'était bien 140 le vrai prix. À méditer.
Lundi 1 Juillet 2013
On connaît tous l'expresion de Laffer " Trop d'impôts tue l'impôt ". On a souvent décliné cette phrase par trop d'impôt tue l'état, ou trop de gestion tue le social, et en fait trop de tout tue tout. Dans l'hôtellerie, je dirais que trop voir d'hôtels quand on cherche, tue la vision des bonnes choses. Je l'ai déjà remarqué à travers quelques visites, où des gens avaient vu 50 hôtels, des petits, des gros, des moyens, des beaux et des moches, et en définitive, leur avis étant tellement devenu aiguisé, qu'ls n'ont rien acheter. Trop de questions n'est jamais inutile. mais parfois trop c'est trop. À vouloir chercher, principe de base, on trouve toujours. Je ne dis pas qu'il faut rester sur une part de mystère, surtout pas, mais par principe, il faut verrouiller le risque en essayant de réduire au maximum les éléments incertains. Point.
Par exemple, qaund on fait de l'audit, on cherche les seuils de signification, pas autre chose. En Finance, on dit souvent que le mieux est l'ennemi du bien. Restez sur les grands principes, mais ne rentrez pas dans les détails inutiles, car vous y perdrez votre vérité. On dit parfois que la première impression ou la seconde doit être la bonne. Tout ce que je sais, c'est que la dix-septième n'est pas la bonne.
Dimanche 30 juin 2013
Le soleil est en train de revenir. Je rigole. Je persiste à dire que cette année hôtelière ne sera pas très bonne. Après un démarrage très faible et un bon mois de mai, les lisibiltés sur les mois d'été ne sont pas fiables. On a l'impression que les gens réservent de plus en plus au dernier moment, le tout dans un contexte économique très morose. Les Français n'ont pas le moral au beau fixe selon l'Insee et même, il n'a jamais été aussi bas. Sûr que le gouvernement aurait préféré qu'il fasse beau, au moins, cela aurait gommé un peu la socialisation de l'économie. Remarquez, le président a été élu sous la flotte, et il s'amuse à le dire. Avec lui, il pleut tout le temps, comme l'aime à le rappeler Sarkozy.
Morosité mais ausi anxiété du monde de l'hôtellerie, sur la norme 2015. Je n'aime pas trop parler des serpents de mer, mais il est clair, qu'entre les rumeurs d'un report, les rumeurs de dérogation, les rumeurs d'assouplissement, on ne voit pas trop clair. Il est certain que les syndicats font tout pour atténuer les effets, comme il est sûr que les petits hôteliers vont tout faire pour mener le combat de leur survie. Attention à l'attitude jusqu'au-boutiste de quelques uns qui ne voient pas que l'économie hôtelière rique d'être en danger. Le bon sens l'emportera. Vivement qu'il fasse beau et que le temps soit bleu. Certains disent que cela sera vers 2017.
Samedi 29 juin 2013
Après les vrais pigeons, on a vu les poussins. Revoilà d'autres pigeons. Ceux de l'immobilier. Le gouvernement, décidemment, ne peut pas s'empêcher de créer des brèches et de monter les gens les uns contre les autres. À force de ne pas vouloir baisser ses dépenses, et à chercher systématiquement à faire payer aux autres ce qu’ils ne peuvent pas se faire à eux mêmes, ils deviennent les champions de la désignation des « autres ». Beaucoup de syndicats, aujourd’hui, sont vent debout, après huit mois de concertation sur l’encadrement des loyers. Au début, il s'agissait de faire émerger une méthodologie fiable de collecte et de traitement des données sur les prix des loyers. Et derrière ce projet, le gouvernement en a profité pour tacler violemment les agences en déclarant que celles-ci facturaient des honoraires élevés ne correspondant pas au service rendu. Tarifs injustifiés et excessifs, non-respect des obligations, opacité, coûts de transaction trop élevés. Humm. Ne souriez pas trop, le tour de chacun viendra.
Samedi 22 juin 2013
On parle souvent de la morosité. Afin de ne pas tomber dans ce piège, on entend qu'il faut positiver et se concentrer sur ce qui va bien. Mais voir l'avenir en rose, nécessite des efforts et si on échoue, c'est bien pire car on s'en veut d'avoir échoué et la culpabilisation accroit la morosité ambiante.
Deux chercheurs affirment que positiver serait contre-productif. La pensée négative permettrait d'être heureux. Mieux vaut voir donc le verre à moitié vide. "Les visions positives d'un avenir idéalisé sapent l'énergie, la motivation nécessaire pour atteindre ses objectifs", démontrent deux chercheurs Heather Barry Kappes et Gabriele Oettingen.
Une autre chercheuse en psychologie, Julie Norem, théoricienne du "pessimisme défensif" explique que cette attitude consistant à s'inquiéter des tâches à accomplir, qu'il s'agisse d'examens, de dossiers à finir, ou d'entretiens d'embauche, permet de mieux se préparer à l'adversité. Et donc, in fine, de mieux réussir. Pour cela, ne pas se sentir toujours en confiance et noircir une situation, peuvent avoir des effets bénéfiques.
C'est comme en mathématiques, moins * moins = plus
Vendredi 7 juin 2013
Ecoutez bien ce que vient d’écrire Frédéric Bedin. « La pensée unique nous a chanté la petite musique d’une baisse de prix qui amenait plus de pouvoir d’achat ». Or c’est faux. Logique. En voulant gagner des parts de marché, on baisse le prix et cette baisse de prix se répercute de chainon en chainon jusqu’au bout. Même au bout du bout, car la déflation des prix dit déflation de tout, donc création d’un cercle vicieux qui entraine la récession. Or on peut faire du low cost, si on s’abstient de vendre ce qui est presque gratuit. Le low cost révèle la valeur du service quand on l’enlève. Donc il faut s’efforcer de revenir à de vrais prix quand un vrai service y est attaché. Redonner du prix. Et à force de mentir, on ne connaît plus le prix de la retraite ou de l’assurance maladie, on ne connaît plus le prix des services non marchands. Donc, il faut augmenter les salaires, pour être en adéquation avec les vrais prix, sachant que derrière il y aura aussi le prix low cost si on veut. Je suis d’accord avec lui, sur ce vieux débat. D’abord, c’est toujours le même celui de l’œuf et la poule. En revanche, il faut bien redonner de la marge aux entreprises pour qu’elles investissent, se modernisent, or cela ne passera jamais pas une baisse des prix. Mais petit à petit, on commence à comprendre et il était temps, que cela ne passe pas non plus par une baisse des coûts, mais bien par une hausse intelligente des prix accompagnés d’une hausse des vrais charges. C’est le fameux vivre plus et mieux. On n’a jamais crée de richesses sur des prix mais toujours sur des valeurs. Je vous l’ai déjà dit.
Vendredi 31 mai 2013
Un HEC Arthurien qui croit que la valeur n'est pas le prix
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