Quelques réflexions apparaissent ici et là en ce moment.
Eric Maurin nous livre dans son ouvrage « La peur du déclassement »,
son idée comme quoi « La société française a peur et que cette anxiété
induit des stratégies individuelles et des politiques publiques qui en fin de
compte alimentent et entretiennent la peur ». Cette nouvelle approche
sociologique démontre bien le mécanisme des blocages. Guy Sorman dans son
article « L’économie ne ment
pas », reprend cette fameuse formule du Gérard Debreu, un des deux français
prix Nobel d’économie qui disait que « Les économistes savent tout faire
sauf prévoir ». On retrouve dans un autre article signé Pierre Antoine
Delhommais, « La deuxième mort du socialisme », une remarque sur le
fait « Qu’on avait peut-être crié un peu rapidement à la mort du marché et
à la résurrection du politique dans la vie des affaires ». Que dire de ces idées sur la mesure des performances économiques
et du progrès social donc du Bonheur national Brut repris en chœur au plus haut
niveau de l’Etat ? Certes, les statisticiens et les économistes se
soucient des lacunes du chiffrage mais la plaisanterie de Paul Samuelson, prix
Nobel d’économie et un des plus grands économistes de tous les temps reste célèbre
« Qu’arrive-il au Pib quand un professeur épouse sa domestique ? ».
Tout cela pour vous dire que les blocages, la réalité économique mais le manque
de prévision, un marché toujours existant et qui reprend systématiquement le
dessus, et enfin l’intégration d’autres données que de simples chiffres, sont
quatre réflexions qui concernent aussi le domaine de l’hôtellerie. On sait mais
on ne sait pas et l’on se bloque, on pense savoir mais on ne saura pas, le
marché saura même si on croit savoir, et enfin on saura peut-être un jour ce
que l'on ne savait hier.
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