Nous nous retrouvons décidemment avec nos problèmes. Le marché reste en vrille. Ce qui est captivant avec les études économiques ou statistiques qui viennent de sortir sur le marché hôtelier, c'est qu'on parle toujours de ce qui vient de se passer. L'analyse sur le tourisme en 2011 est bon. Certes, il y a des disparités, nous dit-on, avec des écarts sur le Revpar ou sur le Taux d'occupation ou encore sur le Rbe. Franchement, cela me rappelle certains analystes qui font de la mousse avec du savon.
Ces gens là, je les ai tellement vu dans ma vie, qu'à la fin, ils sont persuadés qu'ils font le marché. Le marché, messieurs les hôteliers, c'est vous. il y a tellement de facteurs qui rentrent en jeu, qu'un savant perdrait la boule. Ah bien sûr, il y a l'ambiance générale. Et puis, il y a l'ambiance particulière. Et puis et surtout, il y a le reste. Et le reste c'est tout. Moi je vois des hôtels qui marchent bien et qui progressent. Et puis, j'en vois d'autres qui sont juste à côté, et eux ils ne vont pas bien du tout. Mystère et boule de gomme.
Résumons nous. Je crois que le marché hôtelier est porteur. Je crois que le marché va se couper en deux entre les hôtels de chaîne et les hôtels de charme. Au milieu, on est mal. L'un n'empêche pas l'autre d'abord. Mais, le marché devient concurrentiel, mais tellement concurrentiel, que les marges sont secouées. et puis, il y a la mode du consommateur, qui va au moins cher et au plus vite, dans une catégorie qu'il définit. Et puis, dans le reste, il y a le temps. et puis dans le reste, il y a tout le reste à savoir tout le mix-marketing.
Donc il vaut mieux maîtriser certaines choses, oh non pas pour être sûr, ça on le laisse aux statisticiens ou aux banquiers, mais afin de maximiser un profit sous contraintes.
Ne pas savoir ce qu'on fait, c'est fatal.
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