Jacques Rueff, économiste du Général de Gaulle, aimait par cette phrase rappeler que chaque gouvernement a le droit de privilégier ses choix économiques, mais ne peut ignorer les lois économiques élémentaires. A force aujourd’hui de mentir par illusion et de faire l’autruche, on perd le sens des fondamentaux. On perd souvent aussi le fil des faits. On oublie car cela tombe bien.
Laurent Fabius se prêtait à dire : « En France, on doit d’abord se mettre d’accord sur les faits, avant même d’envisager de s’entendre sur les solutions ». En faussant les constatations, nos constations et celles des autres, on se ment et on ment. Combien de fois, nous avons pu voir des chiffres prévisionnels sur la croissance française irréalistes, sur estimés, sous estimés, pour au bout du bout, se rendre compte, que tout était faux. On nous ment que voulez-vous faire de plus que d'essayer nous-même de faire moins qu'eux.
En tous les cas, et pour reprendre les mots d'Auguste Detoeuf, essayiste et industriel français, auteur notamment des Propos de O.L. Barenton, confiseur ; "En affaire, mentir n'est jamais nécessaire, rarement utile et toujours dangereux". A bon entendeur et faux sourd...
Dimanche 5 mai 2013
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