Je ne fais que répéter une évidence. Cela ne va pas bien. Les hôteliers vous le diront tous. Pour faire à peu près le même Chiffre d’affaires, il faut cravacher deux fois plus et accepter de perdre un peu de marge. Le client est très convoité. Et encore, je suis optimiste car certains hôteliers, en plus de cela, perdent du Chiffre d’affaires. On a l’impression que la profession retient son souffle. Les derniers évènements, ne nous le cachons pas, ont eu un impact négatif sur l’activité. Cet impact est selon les cas, marginal ou pas, mais il existe. Dans ce contexte, pas la peine d’être devin, pour extrapoler à la baisse beaucoup de choses. Quand je disais que la pérennité du taux d’occupation était la clef de voute de tout, on comprend mieux. Plus ce taux est élevé, plus le Rbe est haut. Plus il se stabilise, plus la probabilité d’être serein existe et donc plus ce taux se stabilise vers le haut, plus l’hôtel prend de la valeur. On a à la fois cette conjonction de niveau et de stabilité. Les deux jouent sur la pérennité de l’affaire et donc du prix. Ce qui est vrai à l’endroit est aussi vrai à l’envers. Le fonds, expression pour définir tous les éléments corporels et incorporels affectés par un commerçant à une exploitation en vue de satisfaire une clientèle, ne devient valorisable, qu’à partir du moment ou l’existant réel s’inscrit dans un futur certain. Mais ce futur n’est pas tracé de manière inéluctable car il faut à tout moment éviter les embuches et parer les coups. Tout se passe sur les côtés. Droit devant soi, on ne peut pas aller bien loin disait Saint Exupéry.
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