Je voudrais vous parler d'un économiste américain du nom de Steven Levitt. Cet économiste est connu pour ses travaux de recherche sur une économie plus proche de la réalité des faits sociaux. En cela, il suit les traces de son maître Gary Becker qui a étendu dès les années 1950 l'analyse économique à l'ensemble des comportements humains. Dans son ouvrage "Freakonomics" ou "Économie saugrenue", il développe plusieurs thèmes liant vie sociale et comportement économique.
Un des thèmes abordés est celui des agents immobiliers. Il va enfoncer des portes ouvertes. Un agent immobilier ne vend pas un bien au meilleur prix pour le vendeur, mais au prix qui lui apporte le meilleur rapport « quantité de travail fourni/commission finale ». En un mot, messieurs les vendeurs, ne dites jamais à un agent immobilier quel est votre prix plancher, car l'intermédiaire aura tendance à aller au plus court. De là à penser que les experts utilisent les informations en leur possession pour servir leurs propres intérêts.
La valeur n'étant jamais le prix, on voit bien que les notions de prix naviguent entre un prix d'appel, un prix plancher, et un prix de cession. Il est toujours faux de dire que le prix de cession est le prix du marché, car ce prix intègre des notions valorisantes ou dévalorisantes. Mais attention, messieurs les vendeurs, le prix plancher doit être caché jusqu'au dernier moment car les planchers craquent.
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