Je le répète une fois pour toute. Un prix vendeur est un prix vendeur. Il ne peut être que le prix le plus haut. C’est clair. Un prix acheteur est un prix acheteur. Il ne peut être que le prix le plus bas. C’est clair. Au milieu, il existe un prix de vente qui n’est ni le prix vendeur, ni le prix acheteur, et qui parfois est le prix de marché, et qui parfois ne l’est pas. Derrière, il y a la valeur, qui intègre le futur de l’acheteur et le passé du vendeur. Et cette valeur, c’est elle qui définit tout. C’est elle qui lisse, diminue, augmente, fausse le prix. L’acheteur détient son prix. Le vendeur détient le sien. Moi je ne détiens qu’un début de prix de marché, parce que je connais, je confronte, j’écoute, j’entends mais je ne sais pas. Je dis un point c’est tout. Quant à la valeur, elle ne sort de nulle part, car elle est invisible. Il n’y a pas de vérité car aucun hôtel ne se ressemble, et aucun emplacement n’est identique, et parce qu’aucun ressenti n’est pareil. Tout ce que je sais, c’est ce que le marché dit. Le marché dit qu’il est devenu chaotique depuis 3 ans. Donc les prix acheteurs et les prix vendeurs sont parfois tirés vers le bas, parfois vers le haut. Le fonds perd de sa valeur alors que les murs en gagnent. Mais là aussi, ne nous méprenons pas, il y a une prime aux beaux hôtels normés sur de beaux emplacements. Par différence, il y a de la casse sur ceux qui ne sont ni normés, aux emplacements difficiles. J’ai tout dit mais en fait je n’ai rien dit. Pas très difficile de comprendre quand même que le marché intègre la notion du temps. Ce qui est peut être vrai aujourd’hui, sera à coup sûr faux demain. Attention au miroir. À la recherche de la valeur perdue !
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