Il est toujours très instructif de lire, après la saison, les premières analyses hôtelières. En un mot, tout va bien et la baisse du taux d’occupation a été compensée par une hausse du ticket moyen. Bon. Avec cela, on n’a pas de quoi se réjouir quand même. Et puis, je commence à me lasser de ne lire que les chiffres nationaux. Il y a tellement de disparités entre régions, même entre départements ou encore entre lieux, qu’il est difficile de faire la part des choses. Il fait chaud, je remonte vers le nord, mais dans le nord, il pleut. En juillet oui, en septembre non. Bord de mer ou ville ? Mémoriel ou pas ? Plage ou campagne ? Montagne ou plaine ? Tant de questions qui montrent une nouvelle fois que l’emplacement bouge avec la météo et le moment. Une chose est certaine, comme disent les commerçants hôteliers, cette année « on aurait pu faire mieux », mais « l’année prochaine s’annonce exceptionnelle ». Mais encore avec cela, nous ne sommes toujours pas éclairés. Chaque hôtel devient différent de l’autre et ce qui marche là ne marche peut être pas à 500 mètres. Seuls les beaux produits ou les produits distinctifs ou les valeurs sures vont résister. Mais de toute manière, pour moi, l’hôtel bureau dans dix ans aura du mal à subsister. Il va falloir amener dans l’hôtel de la restauration sous n’importe quelle forme allant du restaurant au snacking ou au room service etc. À moins d’être entouré de restaurants. De toute manière, sur l’avenir, boule de cristal ou boule de gomme, on avance.
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