À en croire de nombreux historiens de la pensée économique, Paul Samuelson, n’est non seulement, le dernier grand économiste complet, mais aussi, certainement le meilleur économiste de l’histoire. Premier prix Nobel de la discipline, il a, de part ses travaux, été le fondateur de la théorie néo classique moderne. Reprenant les travaux de John Hicks, Samuelson décrit à l’aide de lois et de formules mathématiques les comportements des agents économiques sur les marchés. Ceux-ci cherchent à obtenir le meilleur prix possible, c’est-à-dire celui qui leur permettra de maximiser leur profit (pour un vendeur) ou leur bien-être (pour un acheteur).
Mais revenons rien qu’un instant sur ses phrases célèbres et vous en ferez ce que vous en voudrez :« Les profits sont le sang vital du système économique, l’élixir magique sur lequel repose tout progrès. Mais le sang d’une personne peut être le cancer pour une autre. » / « La croissance des années 1960 fut une sorte de miracle économique ; la véritable question, n’est pas de savoir pourquoi les choses vont si mal aujourd’hui, mais comment elles ont pu aller si bien à l’époque. » / « Les économistes sont comme les esquimaux qui dorment à huit dans un même lit et couchent tous du même côté ; lorsque l’un deux se retournent, les huit se retournent. » / « Qu’arrive t-il au Pib quand un professeur épouse sa domestique ? » Ce créateur de l’économie aura su inventer le Bonheur National brut. Il aura su mettre au centre des fondamentaux de l’offre et la demande, les premières analyses de comportement, et su faire de l’effet papillon, un axe de réflexion. À méditer à l’heure où l’on parle de choses si simplement, comme si c’étaient des évidences, alors que tout est enchevêtré mais si « évident ». Écoutez le marché, rien que le marché !
Les commentaires récents