Les hypothèses intuitives sur le comportement ne sont que le point de départ d'une analyse systématique, car seules elles ne donnent pas beaucoup d'implications intéressantes.
Gary Becker
Prix Nobel d'Économie 1992
L’aversion aux pertes explique pourquoi les individus accordent une plus grande valeur à une chose s’ils la possèdent que s’ils ne la possèdent pas.
Richard H.Thaler
Prix Nobel d'Économie 2017
Messieurs, je dois vous rappeler que mes chances de succès augmentent à chaque nouvelle tentative ...
John Forbes Nash
Prix Nobel d'Économie 1994
N'acceptez, ni les vérités d'évidence, ni les illusions dangereuses
Maurice Allais
Prix Nobel d'Économie 1988
Les goûts et les décisions sont mis en forme par nos souvenirs, et nos souvenirs peuvent être erronés.
Daniel Kahneman
Prix Nobel d'Économie 2002
Voudriez vous me dire, s’il vous plaît, quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
Cela dépend beaucoup de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
Peu m’importe l’endroit... dit Alice.
En ce cas, peu importe la route que tu prendras, répliqua t-il.
... pourvu que j’arrive quelque part, ajouta Alice en guise d’explication.
Oh, tu ne manqueras pas d’arriver quelque part, si tu marches assez longtemps.
Lewis Carroll
Ainsi, la valeur n’est pas inhérente aux biens, elle n’en est pas une propriété ; elle n’est pas une chose indépendante qui existe en soi. C’est un jugement que les sujets économiques portent sur l’importance des biens dont ils peuvent disposer pour maintenir leur vie et leur bien-être. Il en résulte que la valeur n’existe pas hors de la conscience des hommes.
Carl Menger
Jamais vos décisions ne seront rationnelles !
Herbert Simon
Prix Nobel d'économie 1978
Si on me pose la question pour me demander ce que je pense de la situation actuelle, je ne suis pas trop pessimiste mais en même temps, je ne suis pas obligatoirement totalement optimiste. Entre les gens qui devaient venir et ceux qui n’ont pas pu partir, cela fait un mix pas trop sympathique. Les villes ont été désertées, faute de touristes étrangers et les Français ont privilégié la campagne et la mer. Quoi de plus naturel. Avec des différences notoires entre régions, lieux, sites, calme, repos etc. Et en plus, une demande de plus en plus au dernier moment ce qui ne facilite pas la lisibilité. Les mois de juillet et d’aout ont donc été bons en général pour la mer, la montagne et le rural. On recule un peu sur ces régions alors que d’autres s’écroulent comme Paris. Et d’autres qui accueillaient des touristes étrangers en mase, je pense aux plages de débarquement entre autres. Mais demain ? Les anglais ne seront pas là pour septembre et l’angoisse monte. Pas de seconde vague mais quelques risques bien localisés de contamination. Je n’ai pas de boule de cristal, mais tout va dépendre si le sérieux au travail sera moins débridé que la décontraction à a plage. On peut penser que oui mais comment toit cela va repartir ? Lentement ? Très ou un peu ? Clairement, il faudra attendre 2023 pour retrouver le niveau 2019. Et attention aux chutes car le terrain est très glissant
Les 18 000 hôtels du pays et leurs 160 000 employés peinent à sortir de la période de confinement, aux conséquences économiques très lourdes. Le redémarrage de l’activité se révèle difficile. Les clients retrouvent peu à peu le chemin des restaurants, mais pas encore celui des hôtels. A l’échelle nationale, le taux d’occupation n’atteint que 24 % en semaine. L’annulation des salons et séminaires explique en partie ce phénomène. A Paris, déserté par les touristes étrangers, ce taux est de seulement 7 %, et de nombreux établissements préfèrent rester fermés. La réouverture des frontières au sein de l’Union Européenne, décisive pour la saison touristique, fait l’objet de négociations complexes.
Journal Le Monde du 7 Juin 2020. Cinq colonnes à la Une.
Nous nous sommes endormis dans un monde et nous nous sommes réveillés dans un autre.
Soudain, Disney n'a plus de magie, Paris n'est plus romantique, New York ne reste plus debout, le mur chinois n'est plus une forteresse, et la Mecque est vidée.
Les câlins et les bisous deviennent soudainement des armes et le fait de ne pas rendre visite aux parents et aux amis devient un acte d'amour.
Soudain, vous avez réalisé que le pouvoir, la beauté, l'argent ne valaient rien et ne pouvaient pas vous procurer l'oxygène pour lequel vous vous battiez.
Le Monde continue sa vie et il est magnifique ; il ne met en cage que les humains. Je pense qu'il nous envoie un message : " Vous n'êtes pas indispensables. L'air, la terre, l'eau et le ciel sans vous vont bien. Et même mieux. Quand vous reviendrez, rappelez-vous que vous êtes mes invités... Pas mes maîtres."
Anonyme.
Les bonnes questions ne se satisfont pas de réponses faciles.
Paul Samuelson
Prix Nobel d'Économie 1970
Un HEC Arthurien qui croit que la valeur n'est pas le prix
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