Tout bien considéré, les marchés donc les prix s’ajustent toujours. Comme le dit si bien, l’économiste P.Cordonnier, les prix parviennent à terme à égaliser l’offre et la demande sur chaque marché. En revanche, les gens ne s’ajustent jamais. Pour eux, les prix ne sont pas toujours des variables d’arbitrage (hôtel bureau ou hôtel restaurant), ni des enjeux de spéculation (murs et fonds ou fonds seul), mais bien au départ des factures qui vont déterminer les coûts de leurs activités, le bien fondé de leur projet d’investissement, les revenus dont ils vont disposer et donc enfin l’ensemble de leurs conditions de vie. C’est ce qu’on appelle « la valeur ». On voit bien que la valeur est ailleurs, mais que le prix est toujours là. Le déséquilibre entre valeur et prix est plus important que l’équilibre entre l’offre et la demande. Surtout sur ce marché où l’offre est faible par rapport à la demande.
Retenons la leçon 2. Le prix, c’est le présent et la valeur, c’est le futur.
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