D’abord, quand on dit que la valeur c’est le futur, et que le prix c’est aujourd’hui, tout le monde comprend. Si j’achète un bien 100, je ne saurai que dans sept ans, dix ou plus, si j’avais payé le bon prix. Ce bon prix, c’est la valeur. C’est le prix que j’aurai payé dix ans avant si j’avais su ce qui arriverait dix ans plus tard. Donc, on ne le sait qu’après coup. Ce n’est pas tout à fait vrai en fait. On peut essayer d’anticiper au maximum. Un intermédiaire doit pouvoir vous aider. J’estime qu’un cabinet d’affaires doit être là pour vous faciliter l’opération, vous aider dans vos démarches et vous connaître parfaitement afin de vous aiguiller sur la notion de valeur. Nous sommes là pour vous vendre de l’évasion, du rêve et de la rentabilité. Un projet, quel qu’il soit, correspond à une attente et rien ne sert de presser le client pour que celui-ci se rende compte deux ans après qu’il est trop tard. Tout passe donc par l’écoute et l’écoute et encore l’écoute. Avis aux copieurs de mes idées, il faudra qu’il passe des heures et des heures avec les clients pour qu’ils sachent ce que je veux dire.
On tire d’une affaire qu’on achète trois sortes de rémunérations. La première, c’est le salaire qu’on en retire, la deuxième c’est l’effet de levier donc le remboursement des emprunts, et la troisième, c’est la plus value lors de la vente. Les deux premières sont calculables et la dernière est fonction du marché à terme. Tout cela reste normal. Cela ne veut pas dire que c’était un bon achat. Cela voudra dire peut-être que ce n’était pas un mauvais achat. Reste donc la quatrième rémunération qui est le delta entre la valeur et le prix.
Retenons la leçon 3. La valeur est la somme de toutes les satisfactions matérielles et immatérielles que l’on retire d’un achat.
Parfaitement clair et discours au moins qui a le mérite d'être novateur dans le monde de l'hôtellerie
Rédigé par : Michel Dumont | 03 octobre 2008 à 23:21