Hervé Novelli,
secrétaire d'Etat chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et
moyennes entreprises, du tourisme et des services, a présenté, le 17
décembre, la nouvelle grille de classification hôtelière.
Dès sa
prise de fonctions, au mois d'avril, M. Novelli s'était engagé à faire
aboutir les travaux menés par son prédécesseur et les différents
représentants des professions hôtelières sur la réforme du classement
des hébergements touristiques en commençant par l'hôtellerie. "A
l'heure d'Internet, l'ancien classement hôtelier, vieux de plus de
vingt ans, n'était plus adapté aux critères d'aujourd'hui", rappelle M. Novelli.
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La nouvelle grille est désormais caractérisée par une
incontestable montée en gamme. Exit l'anecdotique classement "0 étoile"
et surtout le fameux "4 étoiles NN ou luxe" pour désigner un
établissement de niveau supérieur. Désormais, tous les établissements
répondant aux nouveaux critères de cette catégorie pourront prétendre à
une cinquième étoile. Une réponse attendue depuis longtemps par les
professionnels pour enfin disposer d'un véritable élément de
comparaison avec la concurrence étrangère.
Le nombre de
conditions à remplir pour prétendre accéder à telle catégorie ou à
telle autre s'est singulièrement étoffé : il faudra désormais répondre
à 61 critères contre 30 auparavant pour accéder à la première étoile.
De même, il faudra répondre à 125 critères pour se classer dans le
gotha des cinq étoiles.
Dans les faits, en 1986, il fallait que la chambre d'un hôtel 1 étoile ait un minimum de 7 m2 pour une chambre simple et 8 m2 pour une double. La taille est aujourd'hui passée à respectivement 8 et 9 m2. De même, il faut aujourd'hui qu'au moins la moitié des chambres soient équipées d'une télévision.
Mais
c'est surtout entre l'ancienne catégorie "4 étoiles luxe" et la
nouvelle classification "5 étoiles" que l'évolution est la plus
importante. La chambre simple, sanitaires compris, a gagné 7 m2 et la double a "grandi" de 9 m2. Quant à l'équipement de la chambre, bienvenue au XXIe
siècle ! Alors qu'un seul téléphone était nécessaire auparavant, il
faut aujourd'hui la climatisation, Internet, la télévision avec accès
aux chaînes thématiques et étrangères, un room service ainsi que des
lits "aux dimensions majorées" dans la moitié des chambres sans
oublier un coffre-fort, un minibar, la mise à disposition d'un
ordinateur, d'un fax, d'une imprimante et un téléphone dans la salle de
bains.
Et au-delà de la cinquième étoile ? "Comment distinguer l'exceptionnel ?", s'interroge
Hervé Novelli. Pour trouver une réponse à cette question, le ministre a
lancé un chantier spécifique pour définir ce qu'est un palace et,
pourquoi pas, créer une catégorie "5 étoiles premium".
Comme ce
fut le cas en 1986, le nouveau classement sera basé sur le volontariat,
révisé tous les cinq ans, et le coût de l'audit sera pris en charge par
l'hôtelier. Dans ces conditions, les 18 000 hôtels (pour 600 000
chambres) de France vont-ils rechercher une classification ? Pas sûr,
certains estimant que l'appartenance à une grande chaîne les en
dispense.
Mais pour Christine Pujol, présidente de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH), "il
faut qu'un maximum d'hôtels adhèrent à ce classement. C'est le seul
moyen que les petits hôtels aient une identification fiable. Tout le
monde ne peut pas faire partie d'une chaîne d'hôtels".
2.000 Visiteurs et 2.326 Visites et 7.698 Pages visitées. 105 Notes. Je sais que parfois mon ton dérange certains mais pardonnez-moi. Je préfère dire la vérité et vous faire part de mon expérience que de me taire et laisser le client acheteur ou vendeur dans le vague. Je suis comme ça. Je suis avant tout à votre service pour vous faire découvrir l'hôtellerie, vous vendre votre hôtel ou vous en faire acheter un. Surtout ne croyez pas les faux agents. Le marché est complexe et un hôtel, cela ne s'achète pas comme une maison. Je ne suis pas un expert de l'immobilier mais un intermédiaire qui connaît la dure réalité des chefs d'entreprise. Vous avez bien compris que tout n'est pas qu'une question de prix, et qu'au delà de la notion de valeur, il y a tout le reste, c'est à dire le marketing, l'économie, l'environnement, l'écologie, la finance, les hommes et les femmes etc etc etc... Je ne crois pas à un monde idéal mais à Hec, on m'a appris une chose "Apprendre à Oser". Alors dans votre audace, sachez que je suis à vos côtés pour vous aider et vous comprendre car j'ai la même ambition que vous : Réussir. Vraiment merci à vous tous.
N'hésitez pas à me contacter par mail, par téléphone, ou laissez- moi des commentaires. J'y réponds généralement très vite. Et pensez à la voie de l'excellence. Tout peut arriver et surtout le meilleur, quand on veut.
Cela fait 10 ans que je fais ce métier et j'ai vendu un certain nombre d'hôtels. Parlez de moi en bien ou en mal, mais parlez de moi. Il y a trop longtemps qu'on cache les choses dans l'hôtellerie et qu'on ne dit pas tout aux acheteurs et aux vendeurs. J'ai trop d'humilité pour penser que je sais beaucoup de choses, mais j'en sais quand même un tout petit peu plus que certains. Alors, aux côtés des vrais intermédiaires, je veux dire et redire ce que je sais et surtout vous le faire partager.
Messieurs les copieurs de mon blog, ne vous gênez pas, vous ne serez que des copieurs toute votre vie et jamais des faiseurs comme vous, acheteurs ou vendeurs qui êtes dans le monde de l'hôtellerie. Autre chose. On est tous les meilleurs et on doit tous y arriver parce que nous vivons dans un pays merveilleux qui restera pour longtemps la première destination du monde.
Rejoignez le futur et faites-moi confiance, je suis à vos côtés.
La Banque centrale
européenne (BCE) s'est réunie, jeudi 4 décembre, pour décider de la
politique monétaire à adopter en zone euro. Face à l'aggravation de la
crise financière et économique – la BCE s'attend à une contraction de
0,5 % en moyenne du produit intérieur brut en 2009 – et constatant le
reflux brutal de l'inflation (passée de 4 % en juillet à 2,1 % en
octobre), l'autorité monétaire à réduit ses taux d'intérêt directeurs
de 0,75 point, pour les ramener à 2,50 %. Jamais la BCE n'avait
effectué un geste d'une telle ampleur depuis sa création.
Ce sont toutes les banques centrales qui passent
désormais à la vitesse supérieure pour tenter de lutter contre la
crise. La Banque d'Angleterre et la Banque de Suède ont elles aussi
assoupli leur politique monétaire, jeudi, dans des proportions
historiques. Alors que les Etats utilisent l'arme budgétaire, les
instituts d'émission actionnent à fond de leur côté le levier monétaire.
L'économiste Philippe Brossard analyse la stratégie de la BCE et s'interroge sur son efficacité.
La baisse des taux de 0,75 point est inédite en zone euro. Qu'en pensez-vous ?
Le geste de la BCE est certes exceptionnel mais nous ne vivons pas, en ce moment, une situation "normale". L'institut d'émission de la zone euro va dans le bon sens mais il reste à l'arrière-garde.
La
BCE a réduit ses taux de 0,75 point, jeudi, mais la Banque d'Angleterre
a, elle, appliqué une réduction de 1 point à 2 % (un plus bas depuis
1951), la Banque de Suède de 1,75 point à 2 %, et la Suisse est à 1 %,
comme les Etats-Unis…
La BCE prend du retard. Elle ne fait
donc pas partie de la solution à la crise. Et lorsque l'on ne fait pas
partie de la solution, cela veut dire que l'on fait partie du problème.
Que voulez-vous dire ?
La
zone euro va entrer en déflation. Autrement dit, les prix vont baisser
en 2009 : ce repli atteindra 1 % en juillet, si le cours du baril de
pétrole reste autour de 50 dollars. Face à cette baisse des revenus, la
charge des emprunteurs – c'est-à-dire les petites et moyennes
entreprises (PME), les ménages mais aussi les Etats – sera plus lourde.
Il faudrait abaisser radicalement les taux directeurs pour alléger
cette charge et aider l'économie à repartir.
Faudrait-il que les taux s'approchent de 0 % ?
Je
le crois. Et il ne faut pas attendre. Le risque est que la BCE ne
réduise pas assez et pas assez vite ses taux. Si l'on agit une fois la
déflation en marche, les politiques monétaires deviennent inopérantes
pour enrayer la récession. La banque centrale ne peut plus faire
baisser les taux d'intérêt réels (taux d'intérêt diminués de
l'inflation). Or la zone euro est déjà en récession. En tardant trop,
la BCE risque d'être paralysée par la déflation.
Dans les années
1990, c'est ce qui s'est passé au Japon. La banque centrale a trop
attendu et le pays s'est enfoncé dans une spirale de
récession-déflation, malgré des taux ramenés à 0 %, mais trop tard. La
Réserve fédérale aux Etats-Unis, et surtout son président Ben Bernanke,
veulent éviter cela à tout prix. Mais M. Trichet semble ne pas prendre
la mesure de ce danger. Il estime qu'en dépit d'une baisse des prix
annoncée en 2009, il s'agit de désinflation et non de déflation. Il y a
un problème de définition !
Avec des taux ramenés à près
de 0 %, la BCE ne risque-t-elle pas d'être piégée, incapable d'agir si
la crise dure plus longtemps que prévu, comme l'a évoqué M. Trichet ?
Si il y a un risque à prendre c'est celui de baisser trop les taux. Une
banque centrale doit mener une course de vitesse contre la déflation
car une fois que les prix baissent, ramener les taux à zéro ne sert
plus à rien. Les revenus des ménages et des entreprises reculent et les
sommes à rembourser par les emprunteurs deviennent exorbitantes. Il
vaut mieux baisser trop les taux que de ne pas les baisser assez vite.
L'action
des banques centrales n'a pas empêché l'entrée en récession de la
plupart des économies mondiales. Agir sur les taux est-il vraiment
efficace?
Les baisses opérées jusqu'ici n'ont pas
résolu la crise mais elles ont eu un effet. Sur le marché du crédit les
banques ne se prêtaient plus ou à des taux d'intérêts très élevés, à 5
% il y a un mois et demi. Aujourd'hui ces taux sont redescendus
progressivement. En continuant ainsi le marché du crédit devrait se
dégripper.
Pour endiguer la crise, les Etats peuvent aussi agir.
Mais en Europe, la plupart des pays n'en ont pas les moyens. Seule
l'Allemagne, dont la balance des paiements est excédentaire, pourrait
le faire, mais elle ne le veut pas. Une énorme responsabilité repose
donc sur la politique monétaire européenne.
Des milliards ont
été injectés sur les marchés, des plans de relances massifs ont été
annoncés. Ces sommes colossales ne risquent-t-elles pas de provoquer, à
terme, de l'inflation ? De l'hyperinflation ?
Dans
l'immédiat le risque est la déflation. On ne voit pas par quelle ironie
de l'histoire la situation s'inverserait à horizon d'un an ou deux.
Mais le gonflement de la dette publique est inquiétant. On oublie trop
souvent que les Etats aussi peuvent faire faillite.
La question
de l'inflation se posera certainement dans 8 ou 10 ans si rien n'est
fait pour éviter que le marché ne s'emballe à nouveau, qu'une nouvelle
bulle ne se crée. Mais la politique monétaire et la manipulation des
taux d'intérêt ne peut pas tout résoudre. La prévention des bulles
spéculatives passe par un contrôle plus réglementaire et quantitatif du
crédit.
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