J’entends en ce moment que le marché de la transaction hôtelière est baissier. Je réponds oui pour les mauvaises affaires. Je réponds non pour les bonnes affaires. Si les acheteurs estiment que compte tenu de la baisse de chiffre d’affaires et des normes 2011, le marché va se retourner à leur avantage, je leur souhaite bonne chance. Supposons qu’un hôtelier, dans un hôtel sain, enregistre, compte tenu de la conjoncture, une baisse de son chiffre. L’année suivante, il va attendre que cela remonte pour vendre. Si ce n’est pas le cas, cela sera encore l’année suivante. Mais si cela dure plus longtemps, le vendeur se décidera peut-être mais l’acheteur achètera une affaire, certes, moins cher, mais avec un chiffre d’affaires en baisse. Je ne vois pas l’intérêt. On n’achète jamais sur une espérance baissière et un vendeur, surtout dans l’hôtellerie, n’est jamais pressé, sauf accident. Un marché n’évolue que par adaptation.
Les commentaires récents