C'est un incontournable. Tout devient low cost. Phénomène de mode ou évolution durable de l'offre, le low cost s'invite de plus en plus fréquemment dans la stratégie des entreprises. C'est maintenant Mauboussin dont je viens qui s'invite dans la course. En un mot, avant il y avait la demande et il fallait y répondre. Des trente glorieuses, comme dit Emmanuel Todd, on est passé aux trente piteuses. L'offre a prix le pas sur la demande et le marketing innovant est apparu. Mais la crise financière fait que nous sommes tombés sur les trente frileuses. Tout le monde est sur endetté et tout est à revoir car même ce qui se vend peu cher coûte cher. Il faut maintenant tout maîtrisé même l'essentiel car peu cher ne veut pas dire médiocre au contraire, et c'est là le paradoxe. Ce n'est pas parce que la crise incite à faire des économies que les consommateurs sont prêts à sacrifier l'essentiel.
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