Ecoutez bien ce que vient d’écrire Frédéric Bedin. « La pensée unique nous a chanté la petite musique d’une baisse de prix qui amenait plus de pouvoir d’achat ». Or c’est faux. Logique. En voulant gagner des parts de marché, on baisse le prix et cette baisse de prix se répercute de chainon en chainon jusqu’au bout. Même au bout du bout, car la déflation des prix dit déflation de tout, donc création d’un cercle vicieux qui entraine la récession. Or on peut faire du low cost, si on s’abstient de vendre ce qui est presque gratuit. Le low cost révèle la valeur du service quand on l’enlève. Donc il faut s’efforcer de revenir à de vrais prix quand un vrai service y est attaché. Redonner du prix. Et à force de mentir, on ne connaît plus le prix de la retraite ou de l’assurance maladie, on ne connaît plus le prix des services non marchands. Donc, il faut augmenter les salaires, pour être en adéquation avec les vrais prix, sachant que derrière il y aura aussi le prix low cost si on veut. Je suis d’accord avec lui, sur ce vieux débat. D’abord, c’est toujours le même celui de l’œuf et la poule. En revanche, il faut bien redonner de la marge aux entreprises pour qu’elles investissent, se modernisent, or cela ne passera jamais pas une baisse des prix. Mais petit à petit, on commence à comprendre et il était temps, que cela ne passe pas non plus par une baisse des coûts, mais bien par une hausse intelligente des prix accompagnés d’une hausse des vrais charges. C’est le fameux vivre plus et mieux. On n’a jamais crée de richesses sur des prix mais toujours sur des valeurs. Je vous l’ai déjà dit.
Vendredi 31 mai 2013
Les commentaires récents