Demande. Nous pouvons penser que la demande a été très longtemps soutenue. Beaucoup de personnes ont imaginé se reconvertir dans l'hôtellerie et ils ont eu raison. Hier, les investisseurs avaient de l'apport et ne craignaient rien de l'économie. Ils avaient 100 et mettaient 95. Même avec 100, ils levaient 300 ou 400 d'emprunt. Aujourd'hui, en dehors de toute offre, le contexte est plus négatif. On a peut être toujours 100, même si c'est plutôt 90, et les acheteurs gardent 20 et investissent 70. L'apport a diminué. Le risque a augmenté car la banque freine les enthousiasmes avec parfois ses ratios de vente venus d'ailleurs. Le contexte économique et fiscal surtout ont fait dérailler des projets. Avec moins, on lève beaucoup mais beaucoup moins d'emprunt. Et puis les banques deviennent regardantes car elles ont peur de prêter pour rien. Pour elles, c'est je veux bien gagner moins avec les taux en baisse, mais je veux être certain de gagner à coup sûr. Moins d'apport, moins d'enthousiasme, plus de contraintes bancaires, et voilà comment la demande s'étiole. On rêve moins. De plus, les acheteurs sont de plus en plus regardants et savent maintenant s'entourer de conseils, qui les préviennent et qui même parfois les sur protègent pour rien. Mais bon ! Disons que la demande s'est intellectualisée et cela correspond aussi à un marché de moins en moins "commerçant" et de plus en plus "entreprenariat". D'abord, on achète de moins en moins des fonds et de plus en plus des sociétés. Cette demande intelligente fait baisser les prix du marché obligatoirement. En fait, cette demande plus structurée, plus rationnelle, même si le facteur humain est très présent, voit de plus en plus ce qui se passe dans les hôtels et surtout, comme ils cherchent plus, ils voient plus de choses et c’est là ou l’offre arrive.
Mardi 21 Janvier 2014
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