Offre. Longtemps ce fut bas. Les prix étaient bas. Puis vint le temps de l’hôtellerie. Les prix devinrent normaux, puis élevés. Arrivèrent les ennuis avec les normes, les anciennes normes, les nouvelles normes. Arrivèrent en même temps les résidences hôtelières, une plaie. Arrivèrent en masse les chambres d’hôtes, parfois une honte. Concurrence déloyale sur un marché porteur, toujours porteur. Mais les ennuis de normalisation ont mis à mal les petits hôtels qui n’ont qu’un seul devenir, celui de devenir des hôtels de charme. Les chaînés eux offrent des prestations de plus en plus de qualité. En fait l’offre devient de plus en plus qualitative tout en restant quantitative, mais une chambre d’hôtel ca coûte cher aujourd’hui. Mort aux petits, mort à ceux qui ne saurons pas évoluer pour être soit dans le créneau du charme soit dans le créneau du grand. Puis Booking dans la révolution du low cost a tué la marge. Car les gens, vous comme moi aussi, veulent, du beau pas trop cher. C’est la mode et celle là, je ne la vois s’arrêter hélas. L’offre se rationnalise. Les hôteliers perdent leur marge et dans l’air du temps, avec des incapables au pouvoir, ils perdent du chiffre d’affaires. Tout va mal quand la météo s’en mêle. Grosso modo, le chiffre d’affaires parfois s’est maintenu, mais la marge a baissé. Tout devient plus difficile et il faut aller chercher le client un par un. Le banquier lui, il a oublié le prix d’achat, mais il voit le baisse et les frais. Pas de faillite dans les hôtels bureaux. Mais à bout de souffle, il reste des queues de 2011, des hôtels non classés 2012 et surtout l’angoisse de 2015. On imagine déjà la norme 2022 ! Alors dans un paysage avec des hôteliers d’une certaine génération, on veut vendre. Pas à n’importe quel prix, mais on vend car on a tout payé. Donc on baisse marginalement et cette baisse marginale fait que cela se voit, se sait. L’Offre rencontre la Demande.
Vendredi 24 Janvier 2014
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