Il n’y rien à faire, quand ca ne va pas, ca ne va pas. On avait connu les « Fini-Parti », ces fameux éboueurs marseillais qui finissent le travail quand ils estiment que tout est terminé, c’est à dire au bout de 3h30 alors qu’ils sont payés 7h30. On avait découvert les ministres douteux, mais on ne pensait quand même pas en trouver un qui ne paye rien à cause de sa phobie administrative. De qui se moque t-on ? Vous et moi, depuis longtemps, on aurait eu de sérieux problèmes. République des Injustes ! République des Injustices ! Je ne parle même pas du cireur de chaussures. Mais voilà que les riches pilotes ont fait grève. Demain, ce sont les notaires et les pharmaciens et les autres. À quand un défilé dans la rue des payeurs de l’Isf. Les anciens nantis se révoltent. Le monde change et alors ? Tout cela frôle l’indécence car on oublie là dedans, toutes les petites gens qui triment, entreprennent, ont peur, perdent, travaillent, craignent, résistent. Bien sûr, il y a les éternels assistés, mais on ne me fera pas croire que tout est devenu sombre depuis que les socialistes sont arrivés au pouvoir. C’est la société qui se change d’elle même sous les contraintes, sous l’effet de la mondialisation, sous les coups de butoir des pays émergents. Tout va trop vite. Mais le petit peuple de France rigole bien de voir les « datchas » tomber aux mains des purs libéraux. Ils ne sont plus les seuls touchés, simplement certains pourraient avoir plus de retenue. République des Injustes ! République des Injustices ! Eux mêmes là haut, ceux qui se gaussaient, tombent comme des mouches car le pot de confiture attire toujours les voleurs. Le monde change et alors ? Tout le monde doit y passer. Surtout que tout là haut, sous la pluie, ils ne contrôlent plus rien. Pas par incompétence, mais par ignorance. Ils ne savent pas, c’est tout. Alors, comme toujours, on se disperse, on crée des diversions en allant ailleurs comme en Irak. Cela commence à faire peur. Croyez moi. Je n’ai pas envie de voir revenir les heures noires de la rue de Rennes. Confiance, comme disait mon professeur Raymond Barre, voilà le mot le plus important de l’économie, de la société, de la vie. Ce n’est pas la peine de faire l’Ena, pour dire autant d’inepties. Ah c’est vrai, on est tous des illettrés. Quand on ne sait pas, on ne fait pas. Quand on ne sait pas parler, on ne dit rien. À force de vouloir la sixième république, on est redescendu dans l’arène de la quatrième, pourvu qu’on n’arrive pas trop vite à la seconde ou à la première. Les sans culottes l’avait renversé. Remarquez, on les connaît déjà, ce sont les sans dents maintenant. Où sont le gaullisme et la grande idée de la France ? République des Injustes ! République des Injustices !
Mardi 30 Septembre 2014
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