On le lit. On l’entend. Les ventes d’hôtels sont au ralenti. Et les prix baissent. Seuls quelques biens d’exception échappent à la chute. Et cette chute devient vertigineuse dans certains cas ou dans certaines régions. Aujourd’hui, seules des offres globales bien ficelées avec des normes parfaitement en place, des travaux à faire mais maitrisés, et des aléas réduits au minimum, seules ces offres là ont un espoir d’être lues par l’acheteur, acceptées par le banquier et donc validées au final. Le reste passe à la trappe et la conséquence directe est, devant une baisse du nombre d’acheteurs, devant une exigence accrue de ces mêmes acheteurs, une baisse des prix de vente des hôtels. Beaucoup disent que tout est à vendre, je pense plutôt que tout est achetable. En revanche, le pli étant pris, il est difficile d’aller voir un banquier avec un fonds vendu trop cher maintenant. Évidemment, tout dépend d’où on part car à Paris, la dégringolade a commencé violemment, ainsi que dans les bastions azuréens et sudistes. Mauvaise combinaison pour ceux qui ont acheté trop cher, il y a 2 ans et ils sont nombreux à Paris, croyez moi. Croyez moi, cela va durer. Le tunnel sera long.
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