Si les marchés n'en ont pas fini avec la crise qui les secoue, la situation s'est pourtant nettement améliorée au cours de ces derniers jours. Les centaines de milliards de dollars, que devront fournir les contribuables américains pour sauver le système bancaire, n'y sont pas étrangères. Les indices boursiers continuent à faire du yo-yo, les analystes deviennent de plus en plus pessimistes sur l'importance de la contagion au "monde réel", le besoin d'argent n'a pas disparu pour autant, au contraire.
Il faut aussi remarquer l'opération de Caterpillar, lancée elle aussi le mardi 23 septembre, puisqu'il s'agit de la première entreprise à venir s'endetter directement auprès des investisseurs depuis la faillite de Lehman Brothers. Là encore, c'est en dollars que l'emprunt a été contracté. Le groupe industriel américain a trouvé 1,3 milliard de dollars en deux tranches, l'une à cinq ans, l'autre à dix ans.
Dans ce contexte perturbé, le marché américain a rouvert avec des émetteurs qui ont tous un point commun : ce ne sont pas des entreprises financières privées. Ces dernières devront encore patienter un peu. De la même façon, si certains professionnels attendent une réouverture du marché de l'euro qui, pour les plus optimistes, pourrait avoir lieu dans les tout prochains jours, ce n'est pas un émetteur financier privé qu'ils s'attendent à voir en premier.
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