Je ne vais pas vous refaire le cours d’économie. Mais sachez que chez les économistes, on distingue les notions de valeur et de prix. Avant le prix, il y avait la valeur. La valeur d’un bien, c’est quelque chose qui vient de quelque part et qui est le début de la vérité. Le prix n’est que la traduction mercantile de la valeur. Quand le marché est là et bien là, le prix est donc la résultante entre une offre et une demande. Peut-être le bien vaut plus ou même vaut moins, le prix sera autre chose. Le prix est l’aspect visible de la valeur. La valeur donc ne se voit pas. En revanche, le prix s’appuie sur la valeur, et là on tourne en rond. Quelqu’un a donc dû créer un jour une valeur pour que le prix existe. En fait, tous les économistes cherchent encore la définition de la valeur. Rassurons-nous. On arrive néanmoins plus ou moins à cerner la valeur d’un bien, soit avec ce qu’il est (dedans), soit avec ce qu’il peut être (dehors).
Pour un hôtel, on achète des murs solides (dedans), un fonds qui est plus volatile (quand même dedans), mais on achète une vie, un confort, un bonheur, une rentabilité, parfois même une notabilité (dehors). Oui mais où est le prix et où est la valeur ? Le prix, vous le paierez, mais la valeur, vous la vivrez. Le prix n’étant pas la valeur, sachant que le prix se définit sur la valeur, la valeur correspondra toujours à l’espérance de gains réels ou immatériels que vous tirerez de l’achat. Comme personne ne connaît l’avenir, l’espérance de gains immatériels est incertaine. Si en revanche, vous vous limitez à un achat investisseur pur sans vous impliquer personnellement, le calcul reste purement financier et donc sera plus facilement décodable.
C’est pour ces raisons, que les investisseurs achètent moins chers que les particuliers, car l’aspect immatériel n’entre pas en compte pour eux.
Retenons la leçon 1. La rentabilité d’une affaire doit toujours être le premier réflexe car ainsi nous nous approchons de la valeur.
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