Offre et demande. Mais pouvons nous parler de cela dans un marché aussi ténu ? Pourquoi pas ? Mais pas dans les mêmes conditions qu'ailleurs. Nous ne sommes pas sur des maisons mais sur des hôtels, et on ne peut pas comparer les produits, les uns aux autres, bien que ! Avec des Ca 2013 en général baissiers ou très tendus et des prix de vente qui tardent à se rectifier, l'offre reste présente et élevée. La demande, elle aussi, est toujours là, mais la crainte d'investir, fait que les réticences sont plus nombreuses. La mathématicité du prix de vente est impossible et même si des ratios existent, ils sont de plus en plus difficiles applicables de manière systématique. Les fondamentaux servent de fil conducteur et non plus couperai. Alors comment faire ? N'oublions pas quand même que parfois la notion de valeur induit la notion du prix. Ce que je veux, pour des raisons personnelles en terme de qualité de vie ou de devenir, est différent, de ce que je pourrais vouloir en purs termes économiques. On voit bien que la demande est régie par plusieurs lois, à la fois humaines, économiques, irrationnelles ou concrètes. L'offre reste une offre avec ses qualités et ses défauts, son passé et son futur. Un hôtel perdu au fond de la cambrousse, même très beau, aura moins de chance d'attirer des gens, qu'un hôtel moyen au bord de la mer. Pourtant les euros sont les mêmes, et rien ne dit en plus que cet hôtel bord de mer rapporte plus d'argent que celui qui est dans la campagne. Question de désir et toujours de devenir. Rentabilité, Manière de vivre, et Futur souvent s'entrechoquent. Puis reste l'adéquation entre prix et apport car ce n'est jamais l'apport qui fait le prix, même s'il peut le rectifier à la marge. En revanche, comme je crois que les banquiers ne gagnent plus beaucoup d'argent sur les prêts, ils ne veulent plus trop courir de risques, et ce sont eux aussi qui font tout pour baisser les prix de vente, afin de limiter les catastrophes. Vilaine mayonnaise.
Vendredi 17 Janvier 2014
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